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Un cas de tuberculose pulmonaire a été diagnostiqué cette semaine chez un étudiant de première année de médecine de la faculté Grange Blanche de LYON. Conformément aux recommandations du Ministère de la Santé, les personnes ayant été en contact répété avec le malade doivent être dépistées.
Cette information "tombe" le jour même où une réunion internationale se déroulait aux Nations Unies pour évaluer le lutte contre cette maladie et les liens entre tuberculose et VIH.
La tuberculose est une affection contagieuse qui se transmet par voie respiratoire. Les signes cliniques évocateurs consistent le plus souvent en une toux persistante de plus de trois semaines, de la fièvre et de la fatigue. Cette affection guérit avec un traitement antibiotique spécifique correctement suivi jusqu’à son terme.
Un lien entre tuberculose et Sida
La tuberculose reste pourtant, selon l' OMS, "une menace qui pèse sur la santé mondiale et risque de remettre en cause les investissements pour la survie des personnes vivant avec le VIH ". La tuberculose tue près de 250 000 porteurs du VIH par an et c’est la première cause de décès chez les personnes vivant avec le VIH en Afrique. À l’échelle mondiale, c’est la principale cause de mortalité dans cette population.
Actuellement, selon le programme ONUSIDA, près de trois millions de personnes sont sous traitement antirétroviral, mais la tuberculose risque de mettre un frein à ce progrès. Le VIH affaiblissant le système immunitaire, les séropositifs ont une probabilité 50 fois plus forte de développer la tuberculose au cours de leur vie . Sans traitement, la majorité des personnes vivant avec le VIH meurent dans les deux ou trois mois après avoir contracté la tuberculose.
Des dépistages réguliers
L' OMS recommande, pour éviter les décès dus à la co-infection tuberculose-VIH, de faire un dépistage régulier de la tuberculose chez les sujets séropositifs. Ces traitements ne sont pas chers : un traitement antituberculeux de six mois revient à US $20 et la chimioprophylaxie à US $2. Il faut également mettre en place des mesures simples pour éviter la propagation de la tuberculose chez les sujets infectés par le VIH.
La tuberculose reste pourtant, selon l' OMS, "une menace qui pèse sur la santé mondiale et risque de remettre en cause les investissements pour la survie des personnes vivant avec le VIH ". La tuberculose tue près de 250 000 porteurs du VIH par an et c’est la première cause de décès chez les personnes vivant avec le VIH en Afrique. À l’échelle mondiale, c’est la principale cause de mortalité dans cette population.
Actuellement, selon le programme ONUSIDA, près de trois millions de personnes sont sous traitement antirétroviral, mais la tuberculose risque de mettre un frein à ce progrès. Le VIH affaiblissant le système immunitaire, les séropositifs ont une probabilité 50 fois plus forte de développer la tuberculose au cours de leur vie . Sans traitement, la majorité des personnes vivant avec le VIH meurent dans les deux ou trois mois après avoir contracté la tuberculose.
Des dépistages réguliers
L' OMS recommande, pour éviter les décès dus à la co-infection tuberculose-VIH, de faire un dépistage régulier de la tuberculose chez les sujets séropositifs. Ces traitements ne sont pas chers : un traitement antituberculeux de six mois revient à US $20 et la chimioprophylaxie à US $2. Il faut également mettre en place des mesures simples pour éviter la propagation de la tuberculose chez les sujets infectés par le VIH.
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