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Gérard Collomb a définitivement fini de la jouer modeste. De la méthode lyonnaise, qui lui a permis de s' imposer puis de se maintenir dans une ville traditionellement "bourgeoise", il ne veut garder que le premier mot, "méthode" et faire oublier le côté local.
"Ce qui est vrai dans notre agglomération doit aussi l' être au niveau national", martèle le maire de Lyon. Fort de l' élection de son poulain issu du MoDem dans la cinquème circonscription de Lyon, il ajoute : "nous avons été les premiers, avec Gilles Buna (des Verts ndlr) à mettre en place le concept de Gauche plurielle... c' était en 1995... " .
"Ce qui est vrai dans notre agglomération doit aussi l' être au niveau national", martèle le maire de Lyon. Fort de l' élection de son poulain issu du MoDem dans la cinquème circonscription de Lyon, il ajoute : "nous avons été les premiers, avec Gilles Buna (des Verts ndlr) à mettre en place le concept de Gauche plurielle... c' était en 1995... " .
La ligne claire de Gérard Collomb, on l' aura compris c' est une ouverture au centre, mais il modère : "vers des gens qui de leur côté ont fait l' effort de rompre un certain nombre d' amarres" .
Réconcilier le Parti Socialiste avec l' économie
Et il se place dans la perspective du congrès de novembre. Pour lui, le Parti socialiste n' a pas vocation à s' enfermer mais à s' ouvrir. "Ce n' est pas la peine de faire des promesses si les électeurs sont persuadés que vous ne pourrez pas les tenir... les classes populaires ne demandent pas qu' on leur joue de la flûte... Avec ma position d' ouverture au centre connue des lyonnais, j' ai obtenu 80% dans le quartier populaire de la Duchère", ajoute t' il.
Pour lui, il ne s' agit pas non plus de porter des grands thèmes sur lesquels tout le monde est d' accord : "le développement durable tout le monde est pour ! Mais là où les français nous attendent, c' est sur notre capacité à changer leur vie". Pour lui, il faut réconcilier le PS avec l' économie, en oubliant les dogmes du XXème siècle. "Ceux qui font vivre les entreprises actuellement, ce ne sont pas les patrons du CAC 40, mais les jeunes qui sortent de nos grandes écoles : ils sont porteurs d' innovation, connaissent les nouvelles technologies, inventent de nouveaux processus de production".
Un projet d' abord, le candidat pour le porter s' imposera de lui-même
"Besancenot, pour la protestation, il est meilleur que le PS... nous notre plus value, c' est notre capacité à transformer concrètement la vie des gens", assure Gérard Collomb qui n' a officiellement aucune ambition personnelle. Même s' il confirme qu' il n' a pas de candidat, ni pour la tête du PS et encore moins pour les présidentielles à venir. "La priorité, c' est d' établir une ligne, un projet et de faire celà dans l' ordre"... Et de rappeler qu' en 2007 Ségolène Royal a connu deux phases : "quand elle était hors cadre du parti, elle était attrayante, mais elle s' est effondrée quand on lui a fait porter les 106 propositions !"
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