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Un groupe de scientifiques du monde entier, dont le psychiatre David Servan-Schreiber, connu pour le best seller "Guérir le stress", vient de publier un appel sur les dangers du téléphone portable pour la santé.
Dix recommandations principales pour réduire les risques du téléphone portable
Les signataires énumèrent, selon le Journal du Dimanche publié le 15 juin, dix recommandations principales : ne pas autoriser les enfants de moins de 12 ans à utiliser un téléphone portable sauf en cas d'urgence, maintenir le téléphone à plus d'un mètre du corps lors des communications en utilisant le mode haut-parleur ou un kit mains libres ou une oreillette, éviter le plus possible de porter un téléphone mobile sur soi, même en veille, lors du port de téléphone mobile sur soi, s'assurer que la face "clavier" est dirigée vers le corps, communiquer plutôt par SMS, car cela limite la durée d'exposition et la proximité avec l'appareil, rester à plus d'un mètre d'une personne téléphonant et éviter d'utiliser son portable dans le métro, le train ou le bus, pour ne pas exposer passivement les autres, n'utiliser le téléphone mobile que pour établir le contact ou pour des conversations courtes, changer régulièrement de côté pendant une conversation et attendre que le correspondant ait décroché avant de placer le combiné sur l'oreille, éviter d'utiliser le portable lorsque la force du signal est faible et enfin choisir un appareil avec le débit d'absorption spécifique le plus bas possible.
Pas de preuve formelle, mais le principe de précaution devrait jouer
Selon les scientifiques, ce sont autant de mesures de précaution qui doivent être prises dans l'attente de données définitives. "Nous sommes aujourd'hui dans la même situation qu'il y a cinquante ans pour l'amiante et le tabac. Soit on ne fait rien, et on accepte un risque, soit on admet qu'il y a un faisceau d'arguments scientifiques inquiétants".
Les signataires énumèrent, selon le Journal du Dimanche publié le 15 juin, dix recommandations principales : ne pas autoriser les enfants de moins de 12 ans à utiliser un téléphone portable sauf en cas d'urgence, maintenir le téléphone à plus d'un mètre du corps lors des communications en utilisant le mode haut-parleur ou un kit mains libres ou une oreillette, éviter le plus possible de porter un téléphone mobile sur soi, même en veille, lors du port de téléphone mobile sur soi, s'assurer que la face "clavier" est dirigée vers le corps, communiquer plutôt par SMS, car cela limite la durée d'exposition et la proximité avec l'appareil, rester à plus d'un mètre d'une personne téléphonant et éviter d'utiliser son portable dans le métro, le train ou le bus, pour ne pas exposer passivement les autres, n'utiliser le téléphone mobile que pour établir le contact ou pour des conversations courtes, changer régulièrement de côté pendant une conversation et attendre que le correspondant ait décroché avant de placer le combiné sur l'oreille, éviter d'utiliser le portable lorsque la force du signal est faible et enfin choisir un appareil avec le débit d'absorption spécifique le plus bas possible.
Pas de preuve formelle, mais le principe de précaution devrait jouer
Selon les scientifiques, ce sont autant de mesures de précaution qui doivent être prises dans l'attente de données définitives. "Nous sommes aujourd'hui dans la même situation qu'il y a cinquante ans pour l'amiante et le tabac. Soit on ne fait rien, et on accepte un risque, soit on admet qu'il y a un faisceau d'arguments scientifiques inquiétants".
A Lyon, deux cas de cancers dans la même classe
A Lyon, une association de parents d' élèves d' écoles élementaires et de militants contre les antennes relais s' est constituée et a redoublé d' activité au cours de la dernière campagne des municipales. Relayée par "Robin des toits", une organisation qui milite contre l' implantation d' antennes relais dans le centre des villes, cette association s' inquiète face à l'occurence de "deux cas de cancers de jeunes enfants dans la même classe et à la même place". L' association indique que "le problème n'est pas de savoir si les normes officielles ont été respectées. Il est d'analyser et de comprendre s'il existe ou s'il a existé à l'école Victor Hugo une pollution susceptible de mettre en danger la santé des enfants".
Car pour Etienne Cendrier, porte parole de "Robins des toits" et auteur du livre Et si la téléphonie mobile devenait un scandale sanitaire ? "La sonnette d'alarme doit être tirée et l'opinion publique doit être informée car il est désormais prouvé que la téléphonie mobile et les technologies dites "sans fil " - Wi-fi, Bluetooth, etc. - sont dangereuses pour la santé", écrit Etienne Cendrier.
"Les compagnies d' assurance ne couvrent plus les industriels"
"La publication, par des scientifiques indépendants, du rapport Bioinitiative en août 2007 a changé la donne. Comme pour l'amiante, les principales compagnies d'assurances et de réassurance mondiales, jugeant le risque trop grand, ont rapidement cessé de couvrir les industriels pour tous les risques sanitaires liés aux émissions de champs électromagnétiques. La solution : une réglementation réelle incluant le respect de la santé publique. C'est possible", indique le porte parole de Robin des toits.
Parmi les principaux signataires de l' appel relayé par le JDD figurent également le Dr Bernard Asselain, chef du service de biostatistiques du cancer à l'Institut Curie, le Pr Franco Berrino, directeur du département de médecine préventive et prédictive de l'Institut national du cancer de Milan, Jacques Marilleau, ingénieur, ancien physicien au Commissariat à l'énergie atomique et au CNRS à Orsay, ou encore Joël de Rosnay, docteur ès sciences.
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