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Les Rolling stones au stade de Gerland

A l´occasion du passage des "papys du Rock" à Lyon (ne rêvez pas, toutes les places sont vendues, même sur Ebay), nous vous proposons de faire connaissance avec l'ouvrage qu'ont souhaité les membres du groupe pour retracer leur histoire sur scène comme dans l'intimité. Plus de trente ans passés à sillonner les routes du monde entier pour se produire dans des shows toujours plus spectaculaires.
The Rolling Stones : Une vie sur la route

Commentaires

Anonyme a dit…
Ceci est un commentaire d´un spectateur paru dans Agoravox :
deux heures d’effusion intense tellement la performance paraît dantesque, émouvante et quasiment magique.


En avance relative de cinq minutes sur l’ouverture 2006, "Start me up" va d’emblée remettre les pendules à l’heure, mais voici déjà qu’un "Lets spend night together" plonge la nostalgie envoûtante dans des réminiscences venues des sixties.


En place de l’hommage à Ray Charles l’an passé, voici celui dédié à James Brown avec l’interprétation de "I’ll go crazy", sur lequel Liza Fischer va faire frissonner sa sensualité vocale en la déclinant d’un blues guttural, fièrement enveloppée d’une robe prenant le vent en circonvolutions époustouflantes.


Bien des standards seront au rendez-vous, jusqu’au tourbillon final, "Honky Tonky Women", "It’s Only Rock ’n’ Roll", "Sympathy for the devil", "Brown sugar", "Jumpin’ Jack flash" etc., avec bien entendu en point d’orgue l’incontournable "(I can’t get no) Satisfaction".


Cependant les voici maintenant tous arrimés au convoi ferroviaire les amenant au centre du Stade pour un show intimiste mais dont le son continuera à provenir de la scène principale à l’inverse du show initial.


Ce lent aller et retour en wagon tracté et surélevé prend des allures nocturnes étranges où il ne manquerait que le brouillard pour en parachever le caractère fantastique. Le ronronnement des guitares, claviers et batterie semblent saccader le rythme d’un long voyage en provenance de l’enfer où le démon aurait ses sympathies.


Mais en sont-ils réellement revenus depuis l’accident fondateur des tourments du Bigger Bang ?


De tous, Charlie Watts est devenu le plus serein au-delà de ses aléas de sant ; Ron Wood semble flirter allègrement avec les lois de l’équilibre sur une corde raide ; quant à Mick Jagger, jamais son engagement n’a été aussi sollicité ; non seulement il joue son propre rôle au mieux du personnage vibrionnant qu’il affiche aux foules toujours en manque, mais tel un pater familias inquiet, il est à l’affût de tous et de chacun en garant préventif de l’harmonie générale, revissant les boulons de synchro par ici, encourageant du geste par là, tout en monopolisant l’attention du public par ses contorsions afin de masquer habilement les éventuelles failles de ses partenaires :


En effet si Keith Richards est réellement présent sur scène, sa silhouette quelque peu voutée, fragilisée, voire mal à l’aise, pourrait aisément en laisser deviner l’ombre de lui-même.


Bien entendu, si les doigts du guitariste jouent le jeu en faisant frémir les cordes à l’unisson sur le manche de l’instrument, c’est que les automatismes fonctionnent à merveille grâce au savoir-faire acquis depuis près d’un demi-siècle.


Mais au souvenir d’un visage fermé qui l’an passé soutenait une fébrilité créatrice, il semblerait que le mal-être ait maintenant gagné du terrain jusqu’à pouvoir rendre l’artiste absent de son sourire.


Ainsi en continuant de donner le change dans une grimace implicite mais ô combien humaine, les Rolling Stones révèlent leur véritable noblesse, celle d’un groupe transgressant les séquelles.


Ce concert, plus pathéthique qu’il n’eût pu paraître de prime abord pour une orchestration affichant toujours au mieux son ingéniosité musicale, témoigne d’une grande empathie, tenant la tête hors de l’eau à celui qui pourrait y sombrer.


Mais les Stones connaissent parfaitement les affres et sortilèges du démon, ils n’ont eu cesse de gérer leur carrière avec ses anges ensorceleurs. Face à la destinée, il est donc immanent qu’ils gagnent chaque défi de l’adversité, tous ensemble unis.


En tout cas l’autre soir à Paris, c’était effectivement une ferveur quasi mystique qui transparaissait dans le public de la pelouse, placé au plus près du groupe légendaire... comme si chaque minute, chaque seconde du concert était un moment d’anthologie où seule l’intuition de l’enjeu avait l’exigence d’être muette face aux sourdes vibrations en exaltation au coeur du feeling.


Le pacte des Rolling Stones ne tient peut-être qu’à un fil, celui de la vie qui s’enroule à jamais, bien que : "I can’t get no Satisfaction".
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