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Christian Philip et la "françafrique"

Il l´avait promis, craché, juré, mais visiblement il devait croiser les doigts dans son dos ! Christian Philip n´est plus candidat face à Dominique Perben dans la quatrième circonscription du Rhône ! Le député sortant qui a retiré vendredi sa candidature, s'est vu confier par Matignon une mission sur la francophonie. L'ancien directeur de cabinet de François Fillon pourrait ensuite être nommé secrétaire d'état en charge de la Francophonie ! Un domaine qu´il connaît bien puisqu´il a déjà eu l´occasion de se frotter aux militants de Survie69 à propos de la démocratie au Togo . L´association lyonnaise qui, à l´initiative de François Xavier Verschave, met en lumière les activités de la "françafrique" avait publié un tract sur les personnalités politiques lyonnaises qui avaient apporté leur contribution au maintien de potentats en Afrique. Celui-ci avait donné lieu à une vive polémique avec le député du rhône lors de sa publication.


Commentaires

Anonyme a dit…
A propos de Christian Philip, cet intéressant article paru dans Agoravox :
Le retournement politique, une marque de caractère ?
Rupture avec les méthodes de marchandage passées et nomination des meilleurs aux postes de responsabilité, comment ne pas souscrire à un pareil programme promis par le nouveau président de la République? Le cas du député sortant UMP de la 4e circonscription du Rhône, Christian Philip, est-il l’illustration de cette nouvelle morale politique?



Ce petit-fils du grand André Philip - député socialiste du Rhône de 1936 à 1940, rapporteur sur la semaine de 40 heures, un des quatre-vingts parlementaires à avoir refusé de voter les pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet 1940 ! - a été prié courtoisement de laisser sa place à M. Perben pour lui permettre de prendre pied à Lyon avant d’en entreprendre la reconquête de la mairie en 2008, ravie à la droite en 2001 par le socialiste G. Collomb.

UN DÉPUTÉ RETOURNÉ EN QUELQUES MOIS

- Contre un plat de francophonie
Il semble qu’en échange, on lui ait fait des promesses. D’ores et déjà, un lot de consolation lui a été attribué par le Premier ministre, dont il a été le directeur de cabinet par le passé. Un rapport sur la francophonie lui a été commandé. Décidément la francophonie est une vaste demeure pouvant loger tous ceux qu’on ne veut pas fâcher, à défaut de pouvoir les récompenser à leur juste valeur. Même le Conseil général de l’Essonne, il y a pas si longtemps, avait réussi à dégoter le moyen de confier à une spécialiste de la chose, Mme Tibéri, un rapport sur la francophonie décentralisée, fort cher payé pour ses fautes d’orthographe : la justice sollicitée avait néanmoins annulé la procédure pour vice de forme.


- Entré en politique par conviction, disait-il.
Faut-il saluer l’abnégation de ce futur rapporteur ou déceler l’habileté d’un calculateur ? L’ex-député de la 4e circonscription du Rhône semble dans un premier temps avoir très mal pris ce congédiement. Si on en croit « Lyon -Mag Télé » du 15 juin dernier, « ayant grandi à l’ombre de l’ancien Premier ministre, R. Barre, avant de prendre son envol, il y a quelques années », il passait pour un « élu honnête, voire limite psychorigide ». Or il a « d’abord trahi ses amis centristes pour passer chez les chiraquiens et être sûr que l’UMP ne viendrait pas l’emmerder dans la petite circonscription que Barre lui avait léguée à Lyon avant de prendre sa retraite. » « Mauvais calcul, se lamente le journal, le traître va payer cher sa naïveté ». M. Perben a pris sa place, même si M. Philip s’est, un temps rebellé avant de céder sous la menace de sanction d’exclusion de l’UMP. « (Il jurait pourtant ses grands dieux), selon Lyon-Mag Télé, qu’il s’était lancé en politique par conviction et qu’il ne se laisserait pas acheter (...) promettant qu’ (il se présenterait) contre Perben, qu’ (il ne céderait) pas aux pressions... ». Selon « Le Monde » du 24 mai dernier, il tonnait contre ce « ministre venu de l’extérieur » : « (Il) me dit de dégager, s’écriait-il, ce n’est pas acceptable (...) Je ne peux accepter les vieilles méthodes du coup de force. » Il aurait même refusé la présidence de Réseau ferré de France.

UN RECTEUR RETOURNÉ EN HUIT JOURS

Cet art du retournement, on croit l’avoir observé, il y a longtemps, dans une affaire ignorée de tout le monde, comme le sont tant d’autres qui bourgeonnent dans les branches innombrables du baobab qu’est l’Éducation nationale. Car un des premiers postes politiques de M. Philip a été celui de recteur à Reims d’abord, puis, entre mars 1992 et avril 1995, à Clermont-Ferrand, académie où s’est produite en mai et juin 1992 une curieuse affaire coûtant à un principal stagiaire, aux qualités pourtant reconnues, une expulsion sous 24 heures comme un malpropre du collège qu’il dirigeait.
Le tribunal administratif annulera ce coup de force comme illégal... deux ans plus tard, le 4 mai 1995 : et nommé sous d’autres cieux plus cléments, dans un collège de Bourgogne, pour achever son stage amputé de deux mois, le principal stagiaire sera titularisé en novembre 1995. Que s’est-il donc passé dans cette académie auvergnate ? On ne peut avancer que des conjectures troublantes solidement étayées.


- De fâcheuses habitudes
Quand en septembre 1990, J. F. est nommé principal stagiaire dans ce collège, sa rigueur et sa conscience professionnelle semblent avoir tout de suite dérangé les bonnes habitudes : la commission de sécurité, qui doit examiner le collège tous les trois ans, ne s’est pas déplacée depuis cinq ans ; les stocks de nourriture sont trop importants et parfois périmés ; le vide sanitaire recueille les effluents des WC garçons ; les contrats d’entretien relatifs à l’installation électrique ou au chauffage, dûment payés, ne sont pas convenablement honorés par certaines entreprises ; après de discrètes analyses, la poussière qui tombe du plafond des cuisines et de la salle polyvalente servant également de réfectoire s’avère être de l’amiante ! À cela s’ajoutent de fâcheux usages : le principal, pourtant ordonnateur et donc responsable des finances, n’exerce aucun contrôle sur les mandatements effectués directement par l’agence comptable ; ou encore un agent OP, logé gratuitement, a accès à tous les locaux et donc aux dossiers confidentiels.


- Une cabale en sous-main
Comme J. F. entretient avec les professeurs, les élèves, les parents et les élus locaux d’excellentes relations, il semble qu’on choisisse d’abord d’agir clandestinement sous forme de plaintes incessantes adressées aux instances académiques et ignorées de J. F. Le principal adjoint, qui a l’oreille d’un inspecteur régional de vie scolaire, est un de ses adversaires les plus déterminés. Dans un premier temps, les inspections ne donnent rien ! Mieux, elles ont un effet contraire : les qualités de J. F. sont officiellement reconnues : en décembre 1991, le recteur - que remplacera M. Philip en mars 1992 - l’estime capable de diriger "tout établissement complexe et difficile, collège d’une certaine importance ou LP moyen".
La cabale clandestine ne va pas pour autant désarmer : un nouvel inspecteur général dépêché note même la volonté du principal adjoint et du conseiller principal d’éducation "d’abattre le principal ", mais, reconnaissant les capacités de J. F., il se prononce en faveur de sa titularisation. L’inspecteur régional de vie scolaire, ne pouvant désavouer son supérieur, y est aussi favorable, mais... dans un autre collège.


- Le revirement du recteur en huit jours
Or, voici qu’en mai 1992, à l’approche de la décision de titularisation, les choses se précipitent. Le nouveau recteur Philip, en poste depuis mars, lui, change d’avis en l’espace de huit jours. Le 10 mai, quand J. F. le rencontre, il lui donne des assurances sur sa prochaine titularisation, en souhaitant toutefois qu’il aille voir ailleurs ! J. F. , qui aime son collège et n’a pas terminé les rénovations engagées, se résigne, cependant, à partir, ce qui est contraire aux promesses faites pourtant par l’inspecteur général. Et, le 18 mai - comme le montrera une lettre découverte au dossier de l’intéressé - le recteur, se rangeant à l’avis du directeur des personnels d’inspection et de direction, se prononce contre cette titularisation. J. F. n’aura connaissance de ce revirement puis de sa non-titularisation que le 15 juin suivant.
Un singulier rapport de l’inspecteur régional que J.F. ne découvrira qu’en juin 1994, à l’occasion d’une consultation de son dossier, a motivé, semble-t-il, ce revirement. Il présente deux versions : l’une des versions n’est pas datée, l’autre comporte la mention manuscrite "mai 1992 " à la suite de la formule "inspection effectuée le...". Or, aucune nouvelle inspection n’a eu lieu à cette date. N’a-t-on pas voulu influencer la décision du recteur en le trompant par un faux document ?


- Une campagne de calomnies
La nouvelle suscite une telle émotion chez les élèves et leurs parents qu’ils déclenchent une grève de soutien à leur principal et lancent des pétitions. Mais une campagne de presse, puisant aux sources du rectorat, laisse entendre à mots couverts que J. F. avait été déjà nommé dans ce collège avec "un avis très réservé " (Ce qui est faux !), bien que l’on admette que "les effectifs du collège sont remontés" et que " son image de marque s’est améliorée" grâce au dynamisme incontesté de J. F. Surtout, l’inspecteur d’académie déclare à FR 3 un célèbre "Les parents ne savent pas tout... ! ", lourd de sous-entendus infâmants.
Du coup, les parents d’élèves FCPE, après "s’être associés au mouvement spontané des élèves" et faute d’avoir obtenu la moindre audience du recteur, amorcent un repli stratégique, et affirment "n’avoir pas assez d’éléments pour se prononcer ", ajoutant que "la décision de l’administration n’a sûrement pas été prise à la légère." Une autorité peut-elle mentir ?
L’exclusion brutale de J. F. peut alors être prononcée sans risque : le 1er juillet 1992 au soir, il est sommé de quitter les lieux dès le lendemain matin avant l’arrivée des personnels et des élèves à qui il ne pourra faire ses adieux ; il est ainsi mis fin à son stage qui devait s’achever le 1er septembre. Un rapport du recteur au ministre attribue à J. F. l’agitation médiatique, alors que l’inspecteur d’académie affirmera, au contraire, qu’aucune preuve ne peut en être avancée.

Sans doute, J. F. ne s’est-il pas laissé intimider : il a organisé méthodiquement sa défense et a, par chance, obtenu, comme on l’a dit plus haut, sa réhabilitation par l’annulation de cet infâmant arrêté d’expulsion qui lui a permis de poursuivre sa carrière... sous d’autres cieux. Mais imagine-t-on ces années de souffrance infligées à un administrateur dont le seul défaut était la rigueur dans la conduite et la gestion ?
En regard, que penser des responsables académiques qui se sont commis dans cette affaire ? Quel crédit peut-on encore leur accorder ? Morale de l’histoire : aux dernières nouvelles, il semble que le secrétariat à la Francophonie échapperait à M. Philip au profit de Mme Rama Yadé, déjà secrétaire nationale de l’UMP chargée de la francophonie. Que celui qui trahit les valeurs qu’il professe ne s’étonne pas d’être trahi un jour à son tour ! Paul Villach
Dans la tribune de Lyon :
Rappelez-vous.

Après avoir crié sur tous les toits du 6e arrondissement qu'il irait "jusqu'au bout" -c'est-à-dire qu'il se présenterait aux législatives pour empêcher son "camarade" de l'UMP, Dominique Perben, de lui piquer sa place-, l'ancien député Christian Philip avait fait volte-face au dernier moment.

Dans son entourage, on indiquait que le Premier ministre François Fillon, qu'il connaît bien, lui avait "promis" un secrétariat d'Etat à la francophonie pour le remercier au juste prix de son sacrifice.

La composition du nouveau gouvernement vient de tomber. C'est le socialiste Jean-Marie Bockel qui hérite de la Francophonie et de la Coopération.

Perben, lui, a été élu député dimanche dernier.

Sans commentaire.
Anonyme a dit…
Toujours dans la tribune de Lyon :
C'est désormais officiel. L'ancien député de Lyon Christian Philip (UMP) est candidat à la présidence de Lyon 3 dont l'élection aura lieu le 3 juillet. Une vraie candidature par défaut !

Philip, qui fait aujourd'hui figure de cocu de la droite lyonnaise, avait laissé sa place de député à Dominique Perben en échange d'un secrétariat d'Etat promis par son copain de Premier ministre François Fillon. Il n'en fut finalement rien. Philip s'est fait souffler le poste (à la Francophonie) par un autre.

Il a du coup été recasé à l'Elysée où il a été nommé représentant de Sarkozy à cette même Francophonie. Un placard en or massif qui ne suffit donc pas à Philip. Il affrontera Hugues Fulchiron, l'actuel doyen de la fac de droit.
http://www.tribunedelyonhebdo.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=520&Itemid=1
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