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Le syndicat estime que dans un contexte où la crise fait peser de lourdes conséquences sur les salariés et les demandeurs d’emploi "cet accord sur l’assurance chômage renforcera les sécurités contre une aggravation de la précarité".
Pour le Bureau national de la CFDT, ce nouvel accord sur l’assurance chômage "crée des droits nouveaux, qui permettent à des milliers de demandeurs d’emploi, en premier lieu les plus précaires qui étaient exclus jusqu’à ce jour de l’indemnisation, de pouvoir y accéder".
Les salariés gagnent des droits plus lisibles
Dans un communiqué, le syndicat affirme que les salariés gagnent des droits plus lisibles avec un jour indemnisé pour un jour travaillé, "ce que voulaient toutes les organisations syndicales" ; la mise en place d’une filière unique avec entrée dès 4 mois de travail dans les 28 derniers mois (au lieu de 6 mois dans les 22 derniers mois) . Cette mesure "rend l’accès aux droits et à leur connaissance plus lisible et plus simple".
Le maintien de l'annexe des intermittents du spectacleLa CFDT rappelle que l'accord apporte une augmentation de la durée maximale d’indemnisation passant à 24 mois, le maintien d’une indemnisation d’une durée maximale de 36 mois, pour les plus de 50 ans, la suppression de la limitation à 3 ans du chômage saisonnier, le maintien des annexes, notamment celles des intermittents du spectacle ; l’amélioration de la convention de reclassement personnalisé (CRP).
Pas plus de 60 dossiers de chômeurs suivis en même temps
Le syndicat se satisfait aussi de la définition d’un mandat pour que Pôle Emploi mette en place un référent qui ne suive pas plus de 60 demandeurs d'emploi, et 30 pour les bénéficiaires de la CRP.
Des manques qui sont des "sources d'inquiétude".
Anticipant sur les réactions qui ne devraient pas tarder à intervenir si la centrale signe cet accord, le syndicat indique que celui-ci comporte des manques : l’absence du maintien des droits non utilisés pour une autre période de chômage, l’absence de mesures pour les jeunes demandeurs d’emploi ayant moins de 4 mois d’affiliation. De même, "la mesure pour la réinscription de ceux qui sont entrés en indemnisation, à 4 mois d’affiliation, atténue la lisibilité et la simplification de la filière unique" .
La perspective de baisse de cotisation reste aussi une source d’inquiétude pour le syndicat "dans une période d’incertitude économique qui obligera à une vigilance particulière pour assurer la pérennité de ces droits".
Anticipant sur les réactions qui ne devraient pas tarder à intervenir si la centrale signe cet accord, le syndicat indique que celui-ci comporte des manques : l’absence du maintien des droits non utilisés pour une autre période de chômage, l’absence de mesures pour les jeunes demandeurs d’emploi ayant moins de 4 mois d’affiliation. De même, "la mesure pour la réinscription de ceux qui sont entrés en indemnisation, à 4 mois d’affiliation, atténue la lisibilité et la simplification de la filière unique" .
La perspective de baisse de cotisation reste aussi une source d’inquiétude pour le syndicat "dans une période d’incertitude économique qui obligera à une vigilance particulière pour assurer la pérennité de ces droits".
Mais au total, la CFDT pense que ce nouvel accord "participe à la sécurisation des parcours professionnels et vient avec l’accord sur le chômage partiel, l’accord sur la CRP compléter les acquis de l’accord modernisation du marché du travail de janvier 2008".
Commentaires
·Les chômeurs bénéficieront des droits à l’indemnisation s’ils ont travaillé 4 mois dans les 28 derniers mois (au lieu de 6 actuellement). Cette mesure concerne en particulier les moins de 25 ans dont beaucoup de primo – saisonniers.
·Le nombre de mois de travail qui permet de déterminer le nombre de mois indemnisés sera recherché sur une «période de référence» allongée à 28 mois, contre 20, 22 ou 26 mois auparavant.
·Les travailleurs saisonniers pourront continuer à percevoir leurs indemnités au-delà de 3 ans.
Dans la polémique engagée par certains non signataires de la Convention de 2006, cet engagement confirme que la CFDT s’est toujours battue dans l’UNEDIC pour préserver les droits des saisonniers.