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Pour la commission « Mobilité 21 », qui remet le 26 juin 2013 son rapport d’évaluation du Schéma National des Infrastructures de Transport (SNIT) au Premier ministre, "la rigueur économique impose le bon sens" .
Mis en place à l’automne à la demande du gouvernement Ayrault, le groupe d’experts présidé par le député Philippe Duron s’est évertué à remettre de l’ordre et faire émerger des priorités dans ce document de planification issu du Grenelle de l’environnement sensé fixer les orientations de la France en matière d’infrastructures de transport.
De l’incantation au réalisme : une nouvelle méthode proposée
La dernière version du SNIT de novembre 2011 présentait une liste de 63 projets pour une enveloppe globale de 245 milliards d’euros d’ici 2030 dont 105 pour l’optimisation des réseaux et 140 pour leur développement. Pour mettre de l’ordre dans cette liste à la Prévert et tenir compte du contexte économique et budgétaire actuel, le rapport de la commission « Mobilité 21 » propose trois pas de temps (d’ici 2030, 2030-2050 et après l’horizon 2050).
Pour Jean-Baptiste Poncelet, chargé de Mission Transports et Mobilités Durables à France Nature Environnement : « A partir d'une liste incantatoire, dispendieuse et sans aucune priorité, le rapport propose une analyse plus réaliste qui prend en compte la réalité financière et économique actuelle et établit une première hiérarchisation.» Priorité à l’existant Plutôt que de s’entêter dans une logique du toujours plus, le rapport propose une vraie rupture en réfléchissant au système de transport et de mobilité plutôt que simplement aux infrastructures. Dès lors, la priorité doit être donnée à la modernisation et la mise à niveau des réseaux existants avec pour objectif « d’assurer le niveau de service dont les territoires et leurs populations ont réellement besoin dans une approche, qui pour être soutenable, doit être adaptée aux situations. »
Pour Michel Dubromel, responsable des questions de transports et de mobilités à FNE : « les recommandations formulées vont dans le bon sens et on retrouve concrètement ces orientations dans la classification proposée où figurent en priorité des projets de modernisation du réseau ferroviaire. Parmi ces chantiers : résolution des problèmes de saturation et de nœuds d’étranglement ainsi que l’approche multimodale via l’amélioration des interfaces entre les grands ports et leurs hinterlands.» Vers une politique nationale des transports et des mobilités ?
La politique de transport ne fait pas l’objet de débat au Parlement ni de loi bien qu’elle soit fortement structurante dans les domaines économiques, sociaux et environnementaux. Le rapport propose une loi de programmation ainsi qu’une révision et un débat au sein de la représentation nationale tous les cinq ans. Et Bruno Genty, président de France Nature Environnement de conclure : « Les transports doivent faire l’objet d’un vrai débat démocratique. A quelques mois de la loi de programmation sur la transition énergétique, compte tenu de la très forte dépendance des transports aux énergies fossiles, cette proposition nous semble d’autant plus pertinente et nécessaire. La France doit se doter des infrastructures qui permettront la mise en place d’une mobilité durable autour des modes vertueux et répondant aux besoins des Français. Nous demandons au gouvernement d’en prendre acte au plus vite.»
Pour Jean-Baptiste Poncelet, chargé de Mission Transports et Mobilités Durables à France Nature Environnement : « A partir d'une liste incantatoire, dispendieuse et sans aucune priorité, le rapport propose une analyse plus réaliste qui prend en compte la réalité financière et économique actuelle et établit une première hiérarchisation.» Priorité à l’existant Plutôt que de s’entêter dans une logique du toujours plus, le rapport propose une vraie rupture en réfléchissant au système de transport et de mobilité plutôt que simplement aux infrastructures. Dès lors, la priorité doit être donnée à la modernisation et la mise à niveau des réseaux existants avec pour objectif « d’assurer le niveau de service dont les territoires et leurs populations ont réellement besoin dans une approche, qui pour être soutenable, doit être adaptée aux situations. »
Pour Michel Dubromel, responsable des questions de transports et de mobilités à FNE : « les recommandations formulées vont dans le bon sens et on retrouve concrètement ces orientations dans la classification proposée où figurent en priorité des projets de modernisation du réseau ferroviaire. Parmi ces chantiers : résolution des problèmes de saturation et de nœuds d’étranglement ainsi que l’approche multimodale via l’amélioration des interfaces entre les grands ports et leurs hinterlands.» Vers une politique nationale des transports et des mobilités ?
La politique de transport ne fait pas l’objet de débat au Parlement ni de loi bien qu’elle soit fortement structurante dans les domaines économiques, sociaux et environnementaux. Le rapport propose une loi de programmation ainsi qu’une révision et un débat au sein de la représentation nationale tous les cinq ans. Et Bruno Genty, président de France Nature Environnement de conclure : « Les transports doivent faire l’objet d’un vrai débat démocratique. A quelques mois de la loi de programmation sur la transition énergétique, compte tenu de la très forte dépendance des transports aux énergies fossiles, cette proposition nous semble d’autant plus pertinente et nécessaire. La France doit se doter des infrastructures qui permettront la mise en place d’une mobilité durable autour des modes vertueux et répondant aux besoins des Français. Nous demandons au gouvernement d’en prendre acte au plus vite.»
G.R.
(redaction@LYonenFrance.com)