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Les Journées européennes du patrimoine ont confirmé une nouvelle fois leur succès. Bien que le soleil n’ait pas toujours été au rendez-vous, le public à répondu à l’invitation du Grand Lyon.
L’agglomération a choisi cette année de mettre plus particulièrement en lumière l’histoire et le patrimoine des déplacements en proposant de nombreuses animations, expositions et balades sur les thèmes des transports et infrastructures terrestres, ferroviaires fluviales et aériennes.
De la Maison du Fleuve Rhône à Givors à l’aérodrome de Corbas, en passant par les berges de Saône et le Port Edouard Herriot, le public a répondu présent. 4892 personnes se sont intéressées à la maintenance des trains dans les technicentres TGV et TER de la SNCF, 1800 ont découvert l’application smartphone sur les ponts de la Viarhôna à l’Hôtel de Région, 1400 ont pu monter le samedi dans l’avion Tristar sur le tarmac de Saint-Exupéry, les files d’attente devant l’entrée du chantier du doublement du tunnel et les croisières sur la Saône ou sur le Rhône avec VNF, la péniche du Val de Rhône ou Navig’inter ont affiché complet. Malgré un temps incertain l’on a pu voir dans toute l’agglomération des groupes de visites, à pied ou à vélo … et même à cheval ou en canoë, à l’écoute attentive de leur guide–médiateur.
L’engouement des visiteurs pour le patrimoine industriel ne s’est pas démenti.
Pour cette nouvelle édition, plusieurs sites désaffectés ou en activité ouvraient pour la première fois leurs portes au public. 750 personnes se sont pressées (par groupe de 20 !) pour admirer les magnifiques archives de l’atelier de soierie Tassinari et Chatel à la Croix-Rousse (voir la vidéo), 600 ont pénétré dans les ateliers de construction mécanique de l’usine Fives-Lille à Givors, pan incontournable de l’histoire industrielle locale. Elles étaient également 1433 à voir ou revoir l’usine des eaux de Caluire et 570 à découvrir l’ancienne rotonde ferroviaire de Grigny, ouverte pour la première fois, qui a notamment passionné d’anciens cheminots.
Le parcours des Utopies Réalisées (lire ici) invitait à découvrir 5 sites emblématiques du patrimoine urbain du XXème siècle : les Etoiles de Renaudie à Givors, le Couvent de la Tourette à Eveux et Firminy Vert du Corbusier, la Cité Tony Garnier à Lyon et les Gratte-Ciel de Maurice Leroux à Villeurbanne. Les circuits en autocar proposés pour se déplacer entre ces différents sites ont remporté un véritable succès.
"Les Utopies réalisées" Ici les Gratte-Ciel de Villeurbanne |
Il va sans dire que les grands monuments du centre historique de Lyon ont également été plébiscités. Ainsi, près de 14000 visiteurs se sont rendus à l’Hôtel de Ville, 12 000 au Musée des Beaux-Arts, 6589 à l’Opéra avant la fermeture au public en raison d’une représentation cet après-midi, 7100 aux Musées Gadagne-Musée d’histoire de Lyon. Quant aux visites guidées de la chapelle de l’ancien couvent de la Visitation, monument moins bien connu et ouvert pour la première fois sur la colline de Fourvière, elles ont attiré plus de 550 passionnés.
Les usines TASE de Vaulx en Velin dont la façade est aujourd'hui protégée |
Selon les services du Grand Lyon, "le succès renouvelé des Journées européennes du patrimoine dans le Grand Lyon tient une fois encore à la forte mobilisation des acteurs publics, privés et associatifs autour de cette manifestation" : ce sont 400 services culturels, conseils de quartier, associations, propriétaires privés, entreprises, artisans qui proposaient un programme de 600 animations sur 350 sites répartis sur l’ensemble du territoire.
Parmi ces propositions, les visiteurs ont pu découvrir 34 sites inédits, 48 animations dédiées au jeune public et une grande diversité de visites, balades, expositions, ateliers, adaptés aux goûts de tous les publics. Pour communiquer sur l’événement, le Grand Lyon a diffusé un programme papier à 100 000 exemplaires et mis à disposition un site internet dédié permettant notamment au public de concevoir son programme personnalisé. Pour la première fois cette année, une application smartphone est venue compléter le dispositif, offrant par exemple la possibilité de composer son parcours de visites en fonction de sa géolocalisation.
G.R.
(redaction@LYonenFrance.com)
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