- Obtenir le lien
- X
- Autres applications
Un article de Vinquébec vient rappeler la chute d´image du Beaujolais Nouveau à l´international. Une chute qui ne sera certainement pas enrayée par une désastreuse campagne de communication (voir photo sur le site de France Info)
La Société des alcools du Québec vient d´informer ses agents et fournisseurs "qu´elle procédera différemment de l’année dernière en ce qui concerne la sélection des vins nouveaux 2008".
4000 caisses cette année au lieu de 7000 en 2007
Depuis plusieurs années, la SAQ constate un désintérêt de la clientèle québécoise pour ce type de vin, tendance qui s’est également confirmée selon elle dans le marché mondial. De ce fait, la SAQ diminuera considérablement les quantités offertes. Cette année, un maximum de 4 000 caisses sera commercialisé (au lieu des 7000 de l´année précédente).
Depuis plusieurs années, la SAQ constate un désintérêt de la clientèle québécoise pour ce type de vin, tendance qui s’est également confirmée selon elle dans le marché mondial. De ce fait, la SAQ diminuera considérablement les quantités offertes. Cette année, un maximum de 4 000 caisses sera commercialisé (au lieu des 7000 de l´année précédente).
Au détour de l´article bien documenté de Vinquébec, on découvre les actions de promotion pour le moins originales du Beaujolais nouveau au Japon. "Aux sources d’eau chaude de Hakone, à l’ouest de Tokyo, pour célébrer l’arrivée du vin nouveau, les visiteurs peuvent se baigner dans une piscine un peu particulière : du beaujolais y a été ajouté".
Des subventions du Conseil Général du Rhône
Rappelons que, comme LYonenFrance l´indiquait au mois de juin dernier, le département du Rhône, dirigé par Michel Mercier, a voté dans sa session de juin une nouvelle aide de 137 352 € aux viticulteurs du Beaujolais "pour réaliser un site internet". Le Département qui a aussi financé des "sentiers fleuris" pour la somme de 251 558 € , ainsi qu´une subvention de 321 000 € pour "des actions de promotion au Japon". De quoi remplir de bien belles piscines de Beaujolais !
Les crus du Beaujolais gardent tout de même leur cote
Une note d´optimisme tout de même : les québecois font semble t´il la différence entre vins nouveaux et crus du Beaujolais : l´article de Vin Québec se termine ainsi : "il ne faut pas confondre beaujolais nouveau (vendu après quelques semaines de cuve) et les crus du beaujolais. Ces Brouilly, Moulin-à-Vent, Morgon et autres sont souvent de grande qualité".
Commentaires
Je suis toujours surpris de vos commentaires sur les subventions du département au profit du Beaujolais: je pense que vous devriez vérifier vos informations ... et leur source.
J'avais déjà lu votre article sans réagir mais citer à nouveau ce sujet quand vous évoquez le Québec me parait décalé !
Bien à vous, un lecteur régulier
http://www.rhone.fr/poseidon/fichier?idNumDoc=51292&idTypDoc=Délibération
ou celle-ci qui n'est pas citée dans l'article :
http://www.rhone.fr/poseidon/fichier?idNumDoc=52044&idTypDoc=Délibération
Et les médias, comme chaque année, nous feront l’apologie de ce tord-boyaux . Il va encore être meilleur que l’an dernier, il a un goût de cerise, de banane voir de cassis . Enfin n’importe quoi pour qui est un tant soit peu oenophile .
Il n’a rien a voir avec les grands crus... juste le nom !
chaque annee (je vis a l’etranger) ils se livrent a une parodie grotesque de tout
ce qu’il y a de plus franchouillard, bal musette, cotillons bleu blanc rouge
avec les incontournables hits d’Edith Piaf, bref tout ce que j’aime ..
Enfin c’est pas a negliger si ca peut nous faire vendre du pinard a l’etranger, vu le deficit du commerce exterieur on a pas trop les moyens de faire la fine bouche, par contre je suis effare du montant des subventions allouees a cette occasion, ces chiffres sont ils confirmes ? des audits sont ils effectues quant a l’utilisation de ces allocations ? 321 000 € pour "des actions de promotion au Japon" effarant !
Boire un vin qui n’a pas fait sa fermentation malo-lactique, c’est comme s’attaquer à un(e) adolescent(e) pré-pubère: c’est de la pédophilie oenologique.
Dans le cas du Beaujolais, je me souviens que la profession avait obtenu une lourde condamnation d’une petite feuille de choux lyonnaise qui avait commis le crime de lèse-majesté de critiquer ce vin. Je n’étais pas très amateur avant, j’ai arrêté tout commerce avec le Beaujolais après. Quitte à boire du Gamay, les vins de Touraine n’ont jamais eu la prétention du Beaujolais. La grenouille voulait se faire plus grosse que le boeuf. Elle était juste ridicule. Elle nous gonflait, elle s’est finalement dégonflée.
Dans quelques jours, les medias vont nous bourrer le mou avec Halloween et ses horribles masques, ses bonbons à la con et ses sonneries intempestives à ma porte. Je déteste cette mode américaine (oui, je sais, les érudits arrivent à chaîner cette daube jusqu’à notre continent pour y trouver quelque argument) qui oblige nos mouflets à se grimer et à faire comme les ricains. Je boycotte ce simulacre. Par contre, et pour faire contre-pied, la sortie du Beaujolais primeur est, chez moi, fêté.
Que les esprits grognons, amateurs de bibines à haute valeur ajoutée laissent donc ce truc improbable au niveau de ce qu’il est ; un amusement. Comparer le Pif avec d’autres vins travaillés relève, un peu, quand même, de la malhonnêté.
Tentez la soirée ; vous invitez des amis et laissez-vous faire...
Le Beaujolais s’Ingurgite....
Scoop
Pour faire face aux faillites de leur Banques , et relancé leur Economie , les Etats Uniens vont lancer Le COCA-COLA Nouveau !!!!
C'est un vin qui au niveau qualité prix est imbattable.Le beaujolais est un vin apprécier par tout le monde ainsi les festivités du beaujolais nouveau.
Prenez le temps d'être sérieux un temps soit peu. Connaissez-vous rééllement notre beau terroir Beaujolais, ou êtes vous simplement citoyens d'une grande ville pour qui le temps et les saisons ne vous concernent peu. Dois-je vous rappeler, que le Beaujolais est vendanger à la main, contrairement aux autres Bourgognes ou Bordeaux ou celà se fait à 99% à la machine ! ! ! Nous sommes ici en présence d'un vin simple, fruité, agréable à boire et surtout festif, ne comparons pas cela aux grands crus, nous sommes sur un autre terrain, mais un terrain où la qualité est plus que jamais au rendez-vous.
Un fervant défenseur du Beaujolais !
Pour se mettre en bouche, rien de tel que le beaujolais primeur 100% raisin, vin d’amitié et de palabres avant de déguster des crus du Beaujolais accompagnés de notre formule « assiettes »
« RETOUR AU BEAUJOLAIS »
Voulez-vous connaître un des plus grands mystères de Lyon? Il fut un temps où le Beaujolais était le troisième fleuve qui arrosait la ville, un temps joyeux où dans des canis sans décor, des bouchons misérables pour gens de peu, à la Croix-Rousse ou derrière Perrache, on buvait dans la joie et l'amitié le vin lampant des coteaux de Beaujeu, bref un temps où les Lyonnais aimaient vraiment le beaujolais. Cet amour s'en est allé : c'est devenu un vin de Parisiens gâché par un marketing idiot qui d'année en année a invité les buveurs à découvrir dans leur verre les arômes de toutes les herbes de la Saint-Jean, des fragrances de banane, de fraise... Un breuvage international que l'on vend jusqu'au Japon. Triste folklore. Certains journaux s'en mêlèrent pour dénoncer les sinistres reginglards, les dérisoires picolos dont certains, il est vrai, semblaient se contenter dans la convivialité bien arrosée des arrivées de vins nouveaux.
A vrai dire, je n'ai jamais compris qu'on pût boire de mauvais vins quand il en existe tant d'excellents. Revenons donc dare-dare au domaine du Vissoux de Pierre-Marie Chermette, à son Brouilly, à son Fleurie, à son Moulin-à-Vent, reprenons un verre des vins fringants de Jean-Paul Brun, domaine des terres dorées (toute la gamme), découvrons le champion des beaujolais naturels, Guy Breton et son disciple Karim Vionnet. De la vraie culture naturelle, une vinification naturelle, pas d'ajout de sucre, presque pas de soufre et des levures, le moins possible, toujours indigènes. Saluons Xavier Benier et ses cinq hectares de sols limoneux et schisteux sur les pentes de Saint-Julien : des vieilles vignes bien exposées, qui donnent des vins charmeurs, frais comme le printemps. C'est l'occasion ou jamais de redécouvrir que le beaujolais est un vin alerte qui délie les langues et contribue plus qu'aucun autre à réchauffer les cœurs.
D'autres terroirs s'invitent aussi à la fête avec les Mâcon du domaine de la Sarazinière qui produit un blanc fastueux, le Mâcon Bussières Le Pavillon, mais aussi des rouges (gamay) d'une belle jovialité. Avec aussi les merveilleux vins du Val de Saône de Guy Bussière(www.guybussiere.fr) qui tire le meilleur de l'aligoté et du cépage melon qui, en d'autres lieux, produit le muscadet.
Un coup de chapeau pour finir à Olivier Paget et à son vaillant restaurant, Le Fleurie, 123 rue de Gerland dans le 7ème: un des plus remarquables militants en faveur des grands beaujolais qui accompagnent sa belle cuisine!
----------------------------------