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"Liberté de propos, bienveillance des uns envers les autres, égalité de tous face à la question humaine". Ce sont les idées mises en exergue par Geneviève Ancel, conseillère technique pour le développement durable au Grand Lyon, responsable de l' organisation des "Dialogues" du Parc de la tête d' or.
Ces rencontres sont nées d' une idée d' un philosophe lyonnais, Patrick Viveret. Lors du deuxième sommet de la Terre en 2002 en Afrique du Sud, il s' est rendu compte "qu'aucun événement international ne traitait de la question humaine en tant que telle". En s' appuyant sur la "tradition humaniste de la ville de Lyon", représentée dans l' histoire par le "catholicisme social" et dans l' actualité par la présence de nombreuses organisations humanitaires (VSF, Handicap International, Habitat et Humanisme...), il a proposé au Président du Grand Lyon, Gérard Collomb, de créer cet événement, pendant "social" et humain des grandes rencontres économiques comme le forum de Davos par exemple.
Des rendez vous joyeux, qui réunissent des gens aux idées souvent opposées
Mais le principe était d' éviter de faire de ces rencontres un forum ennuyeux ou trop sérieux. Car, comme le dit l' adage, "il n' y a pas de mal à se faire du bien". Entre Woodstock et Puerto Alegre, les dialogues ont petit à petit trouvé leurs marques en rejetant autant, selon Geneviève Ancel, le registre fataliste ou l'attitude irresponsable.
L' humanité est en danger
S' appuyant sur le constat que, du fait des changements climatiques, des migrations de populations sont prévisibles à moyen terme et à très grande échelle, les rencontres proposent de dialoguer pour imaginer des solutions humaines aux problèmes de la planète. Des solutions complexes qui refusent les registres fatalistes ou angéliques, qui veulent redonner des motifs d' espérer puisqu' aujourd' hui le stade de la prise de conscience est dépassé : les inégalités, la guerre et les souffrances existent, l' eau viendra rapidement à manquer dans certains pays. Le pire serait d' en rester au constat et de laisser les générations futures sans solutions à ces problèmes. Le forum pose la question : quels moyens les Hommes engageront-ils pour améliorer leur condition tout en respectant l' ensemble du monde vivant et plus largement la planète ?
* Le titre de cet article est une citation d' Albert Jacquard
Commentaires
Pourquoi... tout simplement parce que rien, du coup, ne va inciter ces populations a se preparer, à trouver des solutions pour se proteger et s'adapter. Par contre c'est a coup sûr que nous allons les retrouver en masse a la frontière, dejà qu'ils ne se privent pas aujourd'hui.
Je pense même qu'il faudrait d'ores et dejà prendre des mesures pour bien indiquer aux dirigeants (pas au pauvre paysan qui lui ne maitrise rien) de ces pays qu'ils n'obtiendrons aucune derogation (même si on sait tres bien
qu'on ne laissera pas les gens crever).
Il faut qu'ils s'impliquent dans leur avenir plutôt que de remplir des comptes en suisse avec l'argent des ressources primaires de leur pays ou des aides internationales aveuglement distribuées.
Votre court article cite les raisons philosophico-religieuse de ce discours, mais la première a exposer serait de leur dire "aide-toi et le ciel t'aidera'... nous ne sommes pas le ciel mais nous pourrions bien mieux aider les pays a risque, mais surement pas leur assurer, avant que la crise
arrive, qu'ils seront acueillis a bras ouverts.
En gros : les pays pauvres trinquent à cause des pays industrialisés, mais il ne faut surtout pas que les populations en difficulté viennent demander de l'aide aux pollueurs.
Vos valeurs humaines n'ont pas beaucoup de valeur, mon pauvre helios.
vivant et plus largement la planète ?
De quels "Hommes" l'auteur de l'article parle t-elle ? Des banquiers ? Des propriétaires de firmes transnationales ? Des marchands de morts ? Des rentiers et actionnaires ?
Je ne me sens pas concerné par cet article. La déforestation, les
pollutions de l'air, de l'eau, de la terre, etc... rapportent combien aux puissants qui nous gouvernent ? Pourquoi ne pas appeler un chat, un chat ? Je pense qu'en France et ailleurs, ceux et celles qui vivent avec un
revenu largement en dessous du seuil de pauvreté puissent entendre le discours de cette dame.