- Obtenir le lien
- X
- Autres applications
Après un printemps météorologique (mars, avril, mai) exceptionnellement sec sur la France, on a retrouvé un temps plus perturbé et instable au cours de ce mois de juin.
La plupart de nos régions ont pu bénéficier de fréquents épisodes pluvieux. On observe donc une nette amélioration sur le plan de la sécheresse agricole (partie superficielle des sols); ces précipitations profitent moins aux nappes phréatiques qui restent déficitaires sur la plupart des régions.
Un mois de juin correctement arrosé
Les cumuls de pluie observés depuis le début du mois de juin sont souvent proches des moyennes voire même excédentaires sur certaines régions. A Paris, avec 75 millimètres recueillis depuis le 1er juin, on observe un excédent pluviométrique de 30%. A noter aussi des précipitations qui ont copieusement arrosé les régions proches de la Méditerranée au début du mois. Le centre-ouest du pays fait exception puisqu'on observe un déficit pluviométrique de 50 à 70% depuis le 1er juin.
Si l'on fait le bilan des cumuls de pluie depuis le début du printemps, on observe encore un déficit pluviométrique de l'ordre de 50 à 60% sur les trois quarts du pays. Toutefois, la tendance est à l'amélioration. Ainsi à Paris, alors qu'on enregistrait un déficit pluviométrique de 84% à la fin du mois de mai, il n'est plus que de 57% actuellement. Même tendance à Strasbourg où l'on est passé de 70% de déficit à 51% entre la fin mai et la mi-juin. La situation reste critique en région bordelaise avec un déficit pluviométrique remarquable de 76%.
Encore plus de la moitié du pays en restrictions d'eau
Si les récentes précipitations ont profité à la végétation et aux cultures, elles ne permettent pas de recharger les nappes. 59 départements restent concernés par des restrictions d'usage de l'eau étant donné le trop faible niveau des nappes phréatiques et des cours d'eau. Les géologues estiment qu'il faudra de toute façon plusieurs saisons hydrologiques normales pour que les nappes phréatiques fassent le plein. Rappelons que la saison hydrologique s'étend du 1er septembre au 1er mars, période de l'année où les précipitations (pluie ou neige) peuvent s'infiltrer dans le sol et recharger les nappes: on parle alors de "précipitations efficaces", par rapport aux pluies estivales qui ne compensent pas l'évapotranspiration.
Cette semaine: des orages puis un temps plus calme
La situation météo est à nouveau instable cette semaine avec des averses orageuses qui concerneront une grande partie du pays et plus particulièrement les régions du nord et de l'est. Les régions proches de l'Atlantique et de la Méditerranée seront les moins exposées aux précipitations.
Voir aussi nos pages LYon-Meteo -
G.R.
(redaction@LYonenFrance.com)
Commentaires