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Il suffisait d'un point à l'OL pour se qualifier en 1/8èmes de finale de Ligue des Champions, et les lyonnais l'ont arraché, sur leur pelouse, dans les tous derniers instants du match.
Lissandro a endossé un costume de sauveur qu'il avait rangé au placard depuis le 29 août, date de sa dernière réalisation avec l'OL. Liverpool est maintenant au plus mal dans ce groupe, d'autant plus que la victoire de la Fiorentina contre Debrecen (5-2) n'arrange pas ses affaires : le club anglais accuse maintenant 5 et 6 points de retard sur la Viola et l'OL. Retour sur un match engagé au dénouement heureux : le capitaine « policier » Cris, très combatif, est heureux d'annoncer que la mission est réussie.
Il ne fallait pas partir du Stade avant la fin du match ni éteindre sa télé mercredi soir, les deux buteurs du match officiant aux 83èmes et 90èmes minutes !
Il ne fallait pas partir du Stade avant la fin du match ni éteindre sa télé mercredi soir, les deux buteurs du match officiant aux 83èmes et 90èmes minutes !
Babel, d'abord, faisait parler sa puissance de frappe et sa précision chirurgicale pour décrocher les toiles d'araignées de la lucarne d'Hugo Lloris. Son entrée en jeu, effectuée en remplacement de Voronin (68'), était un coaching gagnant du coach Benitez. Lisandro lui répondait en toute fin de match, sur un subtil tir piqué après une déviation de la tête de Bastos. L'argentin, replacé dans l'axe après la sortie de Gomis (remplacé par Govou, 73') mettait lui l'accent sur la réussite de la tactique de Puel. Deux buts survenus au bout du suspens, au bout d'un match épuisant, nerveusement, physiquement.
Les organismes ont été touchés mercredi et l'infirmerie lyonnaise s'est remplie un peu plus en première mi-temps avec Réveillère (18') et Pjanic (40'), tout deux sortis sur blessure. Les deux hommes devraient d'ailleurs, selon toute vraisemblance, être déclarés forfaits (au même titre que François Clerc) pour la réception de Marseille dimanche (en Ligue 1).
Les enseignements du match sont surtout techniques.
Les enseignements du match sont surtout techniques.
Ce qui différencie l'OL d'un très grand club européen, c'est le manque de technique de ses joueurs. Dribbles, passes courtes, passes longues, transversales, têtes, feintes, corners, parfois même touches étaient bien trop souvent gâchés pour espérer dominer les Reds dans le compartiment du jeu.
Gerland jouait l'agacé devant de tels déchets techniques, qui s'accentuaient à mesure que le temps passait, que la fatigue s'accumulait. Liverpool aura été le plus dangereux sur quelques actions, malgré une domination d'ordre éphémère. Des actions de but Reds soudaines, de Torrès (12'), Kuyt (17') Voronin, dans un face à face avec Lloris (28') ou encore Lucas à bout portant (69'). Mais tous auront été stoppés par le gardien de l'Équipe de France, étincelant !
Enfin, tous sauf un seul : le but « coup de canon » de Babel. L'OL n'aura sû être dangereux qu'à peu de reprises au final, Lisandro, dans l'axe, semant la panique dans la défense d'une frappe des 8 mètres détournée par Reina (75'), puis inscrivant le but de l'égalisation d'un petit piqué inspiré (90'). Gomis n'aura été que très peu décisif, mais peu aidé aussi, et ses prises de balle dos au but ont souvent fait du bien à un OL en manque de souffle. Fernando Torrès, enfin, que l'on annonçait comme l'élément offensif numéro un de Liverpool, n'a pas montré toute sa classe aux 40 000 spectateurs de Gerland. Il était visiblement encore affaibli par sa blessure récente.
C'est donc sur un match nul (1-1) que l'arbitre, Monsieur De Bleeckere, a sifflé la fin du match. L'OL, avec cette égalisation dans les dernières minutes, se refait un moral à bloc. Les lyonnais ont imité Bordeaux, le Champion de France qualifié lui aussi mardi soir après son succès à Munich (2-0). Liverpool, par contre, est au plus mal : 3ème du groupe E, le club anglais n'a plus son destin entre ses mains ; il devra compter sur deux contre-performances florentines, et remporter obligatoirement ses deux derniers matchs. Une tâche qui s'annonce difficile, mais pas impossible selon Rafael Benitez. « Liverpool est toujours meilleur quand il est dos au mur » disait le coach espagnol récemment. Aux Reds de le prouver maintenant.
C'est donc sur un match nul (1-1) que l'arbitre, Monsieur De Bleeckere, a sifflé la fin du match. L'OL, avec cette égalisation dans les dernières minutes, se refait un moral à bloc. Les lyonnais ont imité Bordeaux, le Champion de France qualifié lui aussi mardi soir après son succès à Munich (2-0). Liverpool, par contre, est au plus mal : 3ème du groupe E, le club anglais n'a plus son destin entre ses mains ; il devra compter sur deux contre-performances florentines, et remporter obligatoirement ses deux derniers matchs. Une tâche qui s'annonce difficile, mais pas impossible selon Rafael Benitez. « Liverpool est toujours meilleur quand il est dos au mur » disait le coach espagnol récemment. Aux Reds de le prouver maintenant.
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