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Le fractionnement alimentaire,
une stratégie pour mieux contrôler l’appétit ?
A l’heure où l’obésité s’inscrit comme le nouveau mal du siècle, une épidémie mondiale difficile à enrayer,
un fléau qui inquiète et mobilise les Etats, les Instances Internationales et même les grands groupes industriels,
les scientifiques s’interrogent sur les causes et conséquences du surpoids, avec un intérêt croissant pour
la recherche de traitements et solutions qui permettraient à chacun de mieux réguler son appétit et de façon
plus générale, sa balance énergétique.
C’est sur ce thème et ce phénomène d’actualité que Xavier Allirot, chercheur en nutrition au Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse, s’est penché durant sa thèse doctorale. A travers une approche méthodologique innovante, il a étudié les effets du fractionnement alimentaire sur un échantillon composé de personnes dites de « poids normal » et de personnes obèses. Le 22 novembre dernier, il a présenté sa thèse sur « Le fractionnement alimentaire : une stratégie pour mieux contrôler son appétit ? Quels impacts sur la balance énergétique ? », menée sous la direction de Martine Laville du Centre de Recherche en Nutrition Humaine Rhône-Alpes et d’Agnès Giboreau du Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse.
« Fractionner son alimentation consiste à augmenter la fréquence de ses prises alimentaires, sans modifier la quantité totale d’énergie ingérée. Dans ce travail de thèse, nous avons étudié les effets du fractionnement alimentaire sur l’appétit et la balance énergétique chez des sujets de poids normal et obèses. » indique Xavier Allirot, Docteur en Nutrition Humaine.
Comment utiliser ce concept pour réguler son appétit et par conséquent son poids ? Faut-il se cantonner à la norme sociale qui voudrait que l’on ingère trois repas quotidiens par jour ou existe-t-il d’autres pratiques telles que le fractionnement alimentaire pour manger moins et même mieux ? Quels bénéfices ou non sur la santé pour des personnes de corpulence normale ou obèses ? Effet de mode ou vraie révolution alimentaire ? Ces trois dernières années, Xavier Allirot s’est lancé le pari audacieux de répondre à ces questions en imaginant une méthodologie originale, au plus proche des conditions réelles des repas.
Sortant des sentiers battus et des traditionnelles études en laboratoire, il s’est appuyé sur le Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse qui a mis à sa disposition son restaurant expérimental, un espace convivial propice à l’étude des comportements alimentaires en situation réelle.
Reproduire ainsi des conditions de repas similaires à la réalité a permis de mesurer l’appétit et les effets induits, à la fois physiologiques et comportementaux, par le fractionnement des repas. Ces mesures comportementales sont en effet plus approfondies, grâce à l’utilisation de la vidéo et moins biaisées qu’en laboratoire où les sujets sont soumis à l’appréhension d’un milieu inconnu. La nourriture proposée, servie sous forme de buffet, était de nature équivalente aux plats que chacun peut se faire chez soi, avec un large choix comprenant des aliments plus ou moins riches, énergétiquement parlant.
Xavier Allirot a consacré beaucoup de temps à la mise en place de ce protocole inédit et original. Cela était d’autant plus important qu’il existe peu d’études aussi poussées réalisées sur ce thème et qu’il s’agissait du tout premier projet de recherche collaboratif entre le Centre de Recherche en Nutrition Humaine Rhône-Alpes et le Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse, créé en 2008.
C’est sur ce thème et ce phénomène d’actualité que Xavier Allirot, chercheur en nutrition au Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse, s’est penché durant sa thèse doctorale. A travers une approche méthodologique innovante, il a étudié les effets du fractionnement alimentaire sur un échantillon composé de personnes dites de « poids normal » et de personnes obèses. Le 22 novembre dernier, il a présenté sa thèse sur « Le fractionnement alimentaire : une stratégie pour mieux contrôler son appétit ? Quels impacts sur la balance énergétique ? », menée sous la direction de Martine Laville du Centre de Recherche en Nutrition Humaine Rhône-Alpes et d’Agnès Giboreau du Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse.
« Fractionner son alimentation consiste à augmenter la fréquence de ses prises alimentaires, sans modifier la quantité totale d’énergie ingérée. Dans ce travail de thèse, nous avons étudié les effets du fractionnement alimentaire sur l’appétit et la balance énergétique chez des sujets de poids normal et obèses. » indique Xavier Allirot, Docteur en Nutrition Humaine.
Comment utiliser ce concept pour réguler son appétit et par conséquent son poids ? Faut-il se cantonner à la norme sociale qui voudrait que l’on ingère trois repas quotidiens par jour ou existe-t-il d’autres pratiques telles que le fractionnement alimentaire pour manger moins et même mieux ? Quels bénéfices ou non sur la santé pour des personnes de corpulence normale ou obèses ? Effet de mode ou vraie révolution alimentaire ? Ces trois dernières années, Xavier Allirot s’est lancé le pari audacieux de répondre à ces questions en imaginant une méthodologie originale, au plus proche des conditions réelles des repas.
Sortant des sentiers battus et des traditionnelles études en laboratoire, il s’est appuyé sur le Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse qui a mis à sa disposition son restaurant expérimental, un espace convivial propice à l’étude des comportements alimentaires en situation réelle.
Reproduire ainsi des conditions de repas similaires à la réalité a permis de mesurer l’appétit et les effets induits, à la fois physiologiques et comportementaux, par le fractionnement des repas. Ces mesures comportementales sont en effet plus approfondies, grâce à l’utilisation de la vidéo et moins biaisées qu’en laboratoire où les sujets sont soumis à l’appréhension d’un milieu inconnu. La nourriture proposée, servie sous forme de buffet, était de nature équivalente aux plats que chacun peut se faire chez soi, avec un large choix comprenant des aliments plus ou moins riches, énergétiquement parlant.
Xavier Allirot a consacré beaucoup de temps à la mise en place de ce protocole inédit et original. Cela était d’autant plus important qu’il existe peu d’études aussi poussées réalisées sur ce thème et qu’il s’agissait du tout premier projet de recherche collaboratif entre le Centre de Recherche en Nutrition Humaine Rhône-Alpes et le Centre de Recherche de l’Institut Paul Bocuse, créé en 2008.
G.R.
(redaction@LYonenFrance.com)