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La conférence des présidents de Centres Hospitaliers Spécialisés de la région Rhône Alpes, l’ADESM (Association des Etablissements participant au service public en Santé Mentale) et l’UNAFAM (Union nationale des amis et familles de malades et handicapés psychiques) ont été reçus cette semaine par Le directeur de l’Agence Régionale de l'Hospitalisation de la région Rhône Alpes .
Sur le plan national, la délégation a rappelé que dans l'affaire de Grenoble (l'assassinat d'un étudiant par un malade mental), elle estime "brutale et injustifiée" la suspension du directeur de l'hôpital St Egreve, Mr Gellion. Pour elle, le discours du Président de la République Nicolas Sarkozy à l’hôpital d’Anthony le 2 décembre "ne répond pas aux attentes et à l’émotion ressentie par l’ensemble des professionnels, des familles et des patients".
Sur le plan national, la délégation a rappelé que dans l'affaire de Grenoble (l'assassinat d'un étudiant par un malade mental), elle estime "brutale et injustifiée" la suspension du directeur de l'hôpital St Egreve, Mr Gellion. Pour elle, le discours du Président de la République Nicolas Sarkozy à l’hôpital d’Anthony le 2 décembre "ne répond pas aux attentes et à l’émotion ressentie par l’ensemble des professionnels, des familles et des patients".
Ne pas assimiler maladie mentale et dangerosité
Les participants à cette rencontre ont rappelé que pour elles il était "hors de question de réduire les problèmes de la psychiatrie à des questions sécuritaires et d'assimiler maladie mentale et dangerosité". La délégation a demandé au directeur de l’ARH de transmettre cette réaction à l’échelon national.
Sur le plan régional, la délégation a rappelé que les hôpitaux spécialisés comme les services de psychiatrie des hôpitaux généraux sont confrontés à de nombreuses difficultés du fait "de la demande sociale faite à la psychiatrie de prendre en charge tous les comportements problématiques" .
Les services psychiatriques font face à une pénurie des moyens en personnel, des problèmes de suroccupation des services, un manque de qualification en psychiatrie de soignants, infirmiers notamment, qui arrivent maintenant dans les services sans connaissances théoriques suffisantes ni expérience préalable de la clinique psychiatrique, et "une insuffisance des ressources pour assurer une qualité des locaux d’hospitalisation, conforme aux attentes des familles et des usagers".
Les participants à cette rencontre ont rappelé que pour elles il était "hors de question de réduire les problèmes de la psychiatrie à des questions sécuritaires et d'assimiler maladie mentale et dangerosité". La délégation a demandé au directeur de l’ARH de transmettre cette réaction à l’échelon national.
Sur le plan régional, la délégation a rappelé que les hôpitaux spécialisés comme les services de psychiatrie des hôpitaux généraux sont confrontés à de nombreuses difficultés du fait "de la demande sociale faite à la psychiatrie de prendre en charge tous les comportements problématiques" .
Les services psychiatriques font face à une pénurie des moyens en personnel, des problèmes de suroccupation des services, un manque de qualification en psychiatrie de soignants, infirmiers notamment, qui arrivent maintenant dans les services sans connaissances théoriques suffisantes ni expérience préalable de la clinique psychiatrique, et "une insuffisance des ressources pour assurer une qualité des locaux d’hospitalisation, conforme aux attentes des familles et des usagers".
L'instabilité liée aux mouvements de personnels Ceci pose problème non seulement dans la qualité des soins dispensés mais aussi dans la contenance de la violence. La situation est aggravée par l’instabilité liée aux mouvements des personnels. Les difficultés se trouvent ainsi augmentées inexorablement avec, dans certaines unités de soins, "des situations régulières de tension aux limites du gérable et du supportable pour le personnel comme pour les patients".
L’ARH en réponse "s’est engagée à poursuivre la politique d’accompagnement des établissements pour compléter la formation en psychiatrie des infirmiers et autres professionnels sans expérience et assurer des formations sur la prévention et le traitement des situations de violence". Mais le problème de la diminution des personnels infirmiers reste selon les professionels, "entier". Ils ajoutent d'ailleurs qu' "à cela s’ajoute progressivement celui de la diminution programmée des médecins psychiatres".
Pour ce qui concerne les difficultés financières des établissements, le directeur de l’ARH M. Bonnet, n’a pu, selon elles, que répondre « qu’il comprenait les demandes mais qu’il ne pouvait aller au delà de ce qui avait été attribué comme budget à la région Rhône Alpes ».
Pour les organisations, "la perspective d’une diminution de l’offre de soins est insupportable pour les familles et pour les professionnels de santé, qui ne peuvent que difficilement envisager de laisser sans prise en charge les personnes qui demandent des soins".
Elles se proposent de solliciter début 2009, une nouvelle rencontre avec le directeur de l’ARH, afin de lui faire des propositions concernant les missions qu’il ne leur semblera plus possible d’assumer.
L’ARH en réponse "s’est engagée à poursuivre la politique d’accompagnement des établissements pour compléter la formation en psychiatrie des infirmiers et autres professionnels sans expérience et assurer des formations sur la prévention et le traitement des situations de violence". Mais le problème de la diminution des personnels infirmiers reste selon les professionels, "entier". Ils ajoutent d'ailleurs qu' "à cela s’ajoute progressivement celui de la diminution programmée des médecins psychiatres".
Pour ce qui concerne les difficultés financières des établissements, le directeur de l’ARH M. Bonnet, n’a pu, selon elles, que répondre « qu’il comprenait les demandes mais qu’il ne pouvait aller au delà de ce qui avait été attribué comme budget à la région Rhône Alpes ».
Pour les organisations, "la perspective d’une diminution de l’offre de soins est insupportable pour les familles et pour les professionnels de santé, qui ne peuvent que difficilement envisager de laisser sans prise en charge les personnes qui demandent des soins".
Elles se proposent de solliciter début 2009, une nouvelle rencontre avec le directeur de l’ARH, afin de lui faire des propositions concernant les missions qu’il ne leur semblera plus possible d’assumer.
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