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Avec ceux de la Région et du Sytral (Syndicat des Transports Lyonnais), le budget du Grand Lyon est l'un des plus importants pour l'amortissement du choc de la récession économique prévue dans les prochaines années.
En ce début de mandat marqué par la crise, Gérard Collomb était très attendu lundi pour la présentation de son plan d'investissement. Mais pour le Président du Grand Lyon, si la situation financière de la Communauté urbaine est encore saine, il faut s'attendre dans les prochaines années à une baisse des recettes et donc à des choix et arbitrages difficiles.
"L'Etat fait baisser les ressources du Grand Lyon"
Dans les prochaines années les services du Grand Lyon s'attendent à une réduction des recettes, liée en particulier aux nouvelles exonérations de taxe professionnelle accordées par le gouvernement aux entreprises. La Taxe Professionnelle représente près de 32 % du budget de l'institution, contre 25% pour la dotation globale de l'Etat qui elle aussi devrait baisser. Les autres recettes sont des subventions de l'Europe, les produits des taxes (enlèvement des ordures ménagères, fourrière...) et bien sûr l'Emprunt qui représente déjà 20 % du budget.
Dans les prochaines années les services du Grand Lyon s'attendent à une réduction des recettes, liée en particulier aux nouvelles exonérations de taxe professionnelle accordées par le gouvernement aux entreprises. La Taxe Professionnelle représente près de 32 % du budget de l'institution, contre 25% pour la dotation globale de l'Etat qui elle aussi devrait baisser. Les autres recettes sont des subventions de l'Europe, les produits des taxes (enlèvement des ordures ménagères, fourrière...) et bien sûr l'Emprunt qui représente déjà 20 % du budget.
Deux milliards d'Euros d'investissement
Comme pour la Région et le Sytral donc, le Grand Lyon souhaite soutenir l'économie et amortir le ralentissement par une politique de "grands travaux structurants". Pour Jacky Darne, le Vice Président chargé des finances, un peu plus de deux milliards d’euros pourraient être investis entre 2008 et 2014 contre 1,65 sous le précédent mandat.
Un plan de mandat revu et corrigé
En l'état actuel, des choix vont donc être nécessaires et le plan d’investissement présenté ne reprend pas toutes les promesses de la campagne électorale. Les Verts (associés à l'excutif) se sont déjà plaints de l'abandon du projet de "remonte vélos" sur la Croix Rousse. Il semble aussi que la rénovation de l'hôtel Dieu devrait attendre des jours meilleurs.
En l'état actuel, des choix vont donc être nécessaires et le plan d’investissement présenté ne reprend pas toutes les promesses de la campagne électorale. Les Verts (associés à l'excutif) se sont déjà plaints de l'abandon du projet de "remonte vélos" sur la Croix Rousse. Il semble aussi que la rénovation de l'hôtel Dieu devrait attendre des jours meilleurs.
Mais pas question bien sûr de transiger sur le projet des berges de la Saône ou sur les rénovations de centres urbains, de quartiers difficiles ou de zones économiques de l’agglomération, en particulier dans la banlieue Est de Lyon (Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Rillieux...).
Des projets pour l'environnement
Pour "adoucir" l'amertume des écologistes, l'institution devrait aussi développer son "club du développement durable". Grâce à une subvention de l'Europe (FEDER), ce club pourrait développer des projets innovants et visibles, non seulement à Lyon mais aussi dans les 57 communes de l'agglomération.
La grande nouveauté de ce budget devrait être la traduction en termes financiers d'une nouvelle compétence du Grand Lyon : un fort investissement dans la culture avec le financement des biennales d'art contemporain et de la danse, des journées du patrimoine et du nouveau festival de cinéma prévu pour octobre 2009.
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