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C'est la Tribune de Lyon qui l'annonce, l'Etat vient finalement de se porter acquéreur pour la modique somme de 17 millions d' Euros, du tableau de Nicolas Poussin "la fuite en Egypte".
" Cette œuvre peinte au XVIIe siècle et menacée de quitter la France se retrouvera en février 2008 dans les collections du musée des Beaux-Arts de Lyon".
Le tableau avait été réalisé en 1657 à la demande d'un soyeux lyonnais, Jacques Serisier. Deux cents ans plus tard, en 1986, il est vendu aux enchères pour 247 000 euros, sans que l'on sache vraiment à l'époque qui en était l'auteur. Mais quand l'œuvre est authentifiée, son ancien propriétaire la réclame pour la revendre beaucoup plus chère. La justice lui donne raison et "La Fuite" est remise en vente. C' est alors que le Louvre et le musée des Beaux-Arts de Lyon, qui ne veulent pas voir partir cette œuvre jugée "exceptionnelle", mobilisent tous leurs réseaux pour réunir la somme demandée.
Un mécenat très intéressé
Des entreprises (SEB, Axa, GDF, Toupargel, BioMérieux...) ont participé au tour de table, mais c' est finalement le contribuabloe qui en payera la plus grande part puisque l' investissement de ces entreprises est déductible et donc représente un manque à gagner pour le fisc. Les fonds ainsi récoltés représentaient 15 millions, pas suffisant pour le propriétaire. Des subventions publiques sont venues abonder pour atteindre finalement les 17 millions attendus.
Retour au musée des Beaux Arts de Lyon
Hier, le ministère de la Culture écrivait dans un communiqué : "La Fuite en Egypte retrouvera naturellement sa place au sein du patrimoine de la région lyonnaise auquel il est historiquement lié et contribuera à élargir le rayonnement d'une des collections les plus importantes d'Europe pour la peinture française du XVIIe siècle". Il reste à espérer que le musée soit maintenant bien protégé.
Hier, le ministère de la Culture écrivait dans un communiqué : "La Fuite en Egypte retrouvera naturellement sa place au sein du patrimoine de la région lyonnaise auquel il est historiquement lié et contribuera à élargir le rayonnement d'une des collections les plus importantes d'Europe pour la peinture française du XVIIe siècle". Il reste à espérer que le musée soit maintenant bien protégé.
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