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Béatrice Bourges, porte-parole du Printemps français et du Collectif pour l'enfant, deux mouvements engagés dans l'opposition au mariage homosexuel Photo @Wikipedia |
Voir le droit de réponse réclamé par l'Upr au pied de cet article -
"L'UPR ne se joindra pas à cette manipulation politique, soutenue en sous-main par le FN et la droite de l'UMP", indique le communiqué de l'Union Populaire et Républicaine, dirigée par François Asselineau, qui se présente comme un proche de Françoise de Panafieu, Gérard Longuet ou encore Charles Pasqua, mais qui est lui-même fortement controversé sur la toile pour sa vision qualifiée de "conspirationniste" de la vie politique française et internationale. Le communiqué montre en tous cas la grande division des partis politiques de droite (même si ils refusent cette appellation) sur l'attitude à adopter face à ce "jour de colère".
Dans un article titré "Jour de colère, le grand fourre‑tout de l'anti‑hollandisme", le quotidien Libération rappelle que la manifestation réunit des anti-mariage gay, des bonnets de toutes les couleurs, des militants d'extrême droite, des dieudonnistes et divers groupuscules plus ou moins bizarres... "un magma politique foutraque et anonyme (...) préparé depuis l’automne, qui compte près de 30 000 inscrits sur Facebook".
Cette opération - qui bénéficie de financements inconnus - est par ailleurs ouvertement soutenue par des organisations classées à droite et à l'extrême droite, aux mots d'ordre variés et parfois contradictoires, souvent très clivants. "La quasi-totalité d'entre elles ont en commun : de focaliser exclusivement la contestation contre François Hollande et le gouvernement, d'appeler à des "réformes" curieusement conformes à ce que souhaite l'oligarchie euro-atlantiste (suppression de la sécurité sociale, diminution drastique des dépenses publiques...), et de dédouaner l'euro et l'Union européenne de toute responsabilité dans la situation catastrophique du pays", indique l'UPR pour qui "cela signe la volonté de détourner la colère des Français des véritables responsables".
Selon des échos de presse, l'un des organisateurs masqués serait d'ailleurs Béatrice Bourges, créatrice du mouvement le « Printemps français », dissident de la "Manif pour tous" (...) L'UPR assure dans son communiqué que "la section FN du Vaucluse, fief électoral de Mlle Marion Maréchal Le Pen, semble d'ailleurs être le chef de file de l'opération en la coordonnant (...)".
"En essayant de canaliser le mécontentement populaire contre le seul gouvernement, en exacerbant le clivage droite-gauche, et en taisant la responsabilité essentielle de la construction européenne dans le désastre économique et social en cours, l'opération "Jour de colère" du 26 janvier appelle les Français à manifester étourdiment, en leur cachant soigneusement les personnes et les intérêts qu'elle sert".
G.R.
Droit de réponse : Responsable national de l'Union Populaire Républicaine (UPR) en charge
des relations avec les médias, je me permets de vous demander un droit
de réponse à la suite de votre publication en ligne du 25 janvier
intitulée "Politique : l'UPR refuse de s'associer au "prétendu Jour de
Colère" du 26 janvier", consultable au lien suivant :
http://www.lyon.lyftv.com/2014/01/politique-lupr-refuse-de-sassocier-au.html
L'UPR conteste vivement trois affirmations que comporte votre article :
1) La première affirmation est : "François Asselineau, qui se
présente comme un proche de Françoise de Panafieu, Gérard Longuet ou
encore Charles Pasqua".
2) La deuxième affirmation est que François Asselineau est
"fortement controversé sur la toile pour sa vision qualifiée de
"conspirationniste" de la vie politique française et internationale".
3) La troisième affirmation est "le communiqué montre en tous cas
la grande division des partis politiques de droite (même si ils refusent
cette appellation) sur l'attitude à adopter face à ce "jour de colère"".
- - - - -
En premier lieu, François Asselineau n'a de relation ni avec Gérard
Longuet, ni avec Françoise de Panafieu, ni avec Charles Pasqua. François
Asselineau a fait partie des cabinets ministériels comme haut
fonctionnaire des deux premières personnalités citées, il y a de cela
respectivement 21 ans et 19 ans. Les dernières relations entre François
Asselineau et Charles Pasqua remontent à 10 ans, lorsque le premier
était fonctionnaire détaché au Conseil général des Hauts-de-Seine,
présidé par le second.
En deuxième lieu, l'article de Lyon en France associe insidieusement
François Asselineau à des idéologies d'extrême droite, en faisant
référence à un article diffamatoire publié par un média douteux lorsque
François Asselineau avait prononcé une conférence à l'Institut d'Etudes
Politiques d'Aix-en-Provence. L'article en question - qui avait fait
l'objet d'un droit de réponse cinglant de la part de l'organisateur de
la conférence - assimilait François Asselineau à des mouvances d'extrême
droite qui lui sont totalement étrangères et le taxait de
"conspirationnisme" alors que les analyses de l'UPR, systématiquement
fondées sur les meilleures sources et l'analyse précise des faits de
l'histoire et de l'actualité, ne sont sérieusement remises en cause par
personne.
En troisième lieu, l'article de Lyon Actualités affirme que l'UPR est
un parti politique de droite. Rien n'est plus faux. L'UPR est un
mouvement situé en dehors du clivage droite gauche qui ne s'est jamais
rangé de quelque façon que ce soit "à droite" en soutenant des partis de
droite ou en prenant position sur des sujets clivants, ainsi que le lui
interdit d'ailleurs sa propre Charte fondatrice. L'UPR est, en outre,
composée d'une légère majorité de personnes de sensibilité de gauche.
Enfin, le programme présidentiel présenté par François Asselineau fin
2011, disponible sur notre site upr.fr, reprend en l'actualisant le
programme du Conseil National de la Résistance de 1944. Il suffit d'en
prendre connaissance pour constater qu'il est infiniment plus à gauche
que la politique suivie par l'actuel gouvernement socialiste.
Bien cordialement,
François-Xavier Grison
Responsable national de l'Union Populaire Républicaine en charge des
relations avec les médias
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