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L'association s'étonne des différences de législation sur les produits "psychoactifs". Certains connaissent depuis plusieurs années un renforcement de la répression à l’encontre des consommateurs, tandis que d'autres, (les jeux en ligne ou l'alcool) se voient autorisés à faire de la publicité sur internet...
L'association interpelle aujourd'hui le Président de la République, François Hollande... dans des termes qui provoquent l'indignation des professionnels du vin !
Dans cet entretien, Patrick Elineau aurait invité les autorités françaises "à interdire de parler du vin sur internet en prenant exemple sur ce qui est fait en matière de pornographie, de pédophilie ou encore contre les sites pro nazis :
Inter-Rhône "scandalisé", "bouleversé" par "ces propos intolérables".
"En tant que vigneron, en tant que Président de notre filière viti-vinicole et en tant que citoyen, je suis consterné par la violence de tels propos amalgamant le vin avec des pratiques répréhensibles ou tout simplement illégales. Nous ne sommes ni des pornographes, ni des pédophiles, ni des nazillons ! " déclare Christian Paly.
"Ces propos illustrent ce que nous dénonçons : une stigmatisation du vin mais aussi des hommes et des femmes qui travaillent avec respect et responsabilité dans les métiers de la vigne et du vin. En diabolisant le vin, on ne réglera certainement pas les situations dramatiques des personnes vulnérables. Plutôt que l’interdit, inefficace, nous devrions privilégier l’éducation, seule à même de lutter contre les comportements à risque", estime-t-il.
Il rappelle que son organisation s'élève contre trois mesures encore envisagées par le gouvernement : interdiction de parler du vin positivement dans les médias / radicalisation du message sanitaire / durcissement des mentions sanitaires sur les étiquettes.
Des positions inconciliables ?
Pour l'ANPAA, "la réduction des dommages s'appuie largement sur le dispositif de réduction des risques" . Et la publicité des alcools, interdite dans la plupart des médias mais autorisée sur internet, semble pour elle un de ces facteurs de risque ...
Quant au comité Inter-Rhône, il préfère mettre en avant le poids économique du secteur : "dans le Rhône, les vins sont produits sur 6 départements, ils représentent la première activité économique de la région avec 390 millions de bouteilles commercialisées en 2011/2012, 1,2 Milliards d’euros de chiffre d'affaires... et 46 000 emplois directs ou induits dans la seule Vallée du Rhône".
Gilles Roman
(redaction@LYonenfrance.com)
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