La conjoncture favorable des taux d'intérêt résulte de l’impact positif des annonces de la Banque Centrale Européenne (BCE)
sur les marchés et de la garantie de soutien qu’elle apporte à l’économie. Selon certains observateurs, cette situation devrait perdurer tout l’été, en particulier dans la région Rhône-Alpes et assurer une bonne année pour le crédit immobilier.
Les demandes de prêts et les volumes distribués se maintiennent.
Les records se suivent. Avec un taux fixe moyen de 2,70% sur 20 ans, ce mois de juillet bat le mois précédent et ses 2,79%. Les emprunteurs clients du courtier en emprunts CAFPI obtiennent encore mieux : pour les meilleurs dossiers, le taux le plus bas négocié s’affichant à 2,45%. Quant aux taux les plus hauts obtenus par CAFPI, ils restent toujours inférieurs aux taux moyens du marché, de 11 points de base ce mois-ci (-0,11%). Ainsi les Rhônalpins peuvent-ils emprunter aux taux : - 2,05 % sur 10 ans - 2,35 % sur 15 ans - 2,69 % sur 20 ans - 2,95 % sur 25 ans
Le pouvoir d’achat immobilier en hausse
A la faveur des taux s’ajoute celle des prix, en repli quasiment partout.
En pouvant emprunter plus à mensualité égale, les acquéreurs réalisent une économie sur les intérêts d’emprunt
et achètent plus grand.
Un bémol, toutefois, dans cette belle partition : une catégorie de candidats
à l’acquisition reste à la peine, celle des primo-accédants.
Le coup de pouce financier qui leur est destiné, le prêt à taux zéro,
ne remplit plus suffisamment sa mission. Depuis qu’il est réservé au neuf et que ses conditions de remboursement ont été durcies,
le nombre de PTZ (prêts à taux zéro) distribués est tombé de 350 000 en 2011 à 79 000 en 2012 et à 43 000 en 2013 (source : SGFGAS).
Les courtiers saluent donc l’annonce faite le 25 juin dernier par le Premier ministre et la ministre du Logement de redéployer le PTZ. Ils regrettent cependant que l’extension du PTZ à l’ancien ne soit prévu que dans quelques « centres bourgs » qui restent à définir.
En ancrant ce nouveau PTZ ancien sur les territoires ruraux, le ministère laisse totalement de côté les zones tendues, là où le besoin de logements est crucial et où se trouvent des locaux vacants pour cause de vétusté.
Des bureaux qui pourraient être transformés en habitat…mais sous éco-condition.
Faciliter l'accès des jeunes ménages à la propriété est nécessaire mais non suffisant. Il faut aussi les préserver contre l'achat de biens énergivores, qui seront vite disqualifiés par le marché. C’est pourquoi CAFPI préconise un PTZ éco-conditionné. Distribué grâce à une aide publique avec la certitude qu'elle sera suivie d'une commande de travaux par des entreprises en bâtiment.
Enfin, les courtiers indiquent que ce soutien apporté à la demande doit s’accompagner d’un choc de l’offre pour augmenter les biens disponibles à la vente. Faute de quoi les prix risqueraient de repartir à la hausse.
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