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La France est parmi les pays les plus touchés par le phénomène
complexe du suicide. Concernant le suicide et les conduites
suicidaires, le constat est flagrant. Elle n’a pas de véritable
culture politique de la prévention sanitaire.
Ainsi, chaque année, 11 à 12 000 personnes mettent fin à leurs
jours, soit trois fois le nombre de morts sur la route, et 120 000
font une tentative.
En dépit de ces chiffres terribles, la recherche dans le domaine
reste rare, la prévention quasi absente, alors même que les
expériences menées à l’étranger montrent que le suicide peut être évité. Faute d’outils pertinents
d’observation, la France se contente de données approximatives, le plus souvent livrées avec retard, et
d’une politique de santé quasi absente.
Si, désormais, les médias abordent frontalement la question du suicide en prison ou en entreprise, le
suicide des vieillards, banalisé, sous-évalué, continue de se produire dans l’indifférence générale et les
pouvoirs publics conservent leur attitude de mutisme.
Pour un Observatoire national du suicide
Si l’idée de créer un Observatoire national du suicide destiné à développer l’analyse de tous les aspects
du phénomène (épidémiologique, clinique, sociologique) a été soutenue progressivement par de
nombreux experts, professionnels de santé et associations, elle n’a pourtant jamais réussi à aboutir.
Analyse d’un tabou français, cet ouvrage dénonce les idées reçues et plaide pour une politique de
prévention rénovée.
Michel Debout, professeur de médecine légale et de droit de la santé à la faculté de médecine de Saint-Étienne,
a été président-fondateur de l’Union nationale de prévention du suicide et membre du Conseil économique et
social. Avec le journaliste Gérard Clavairoly, ils analysent le phénomène, l’évolution des politiques, de
l’opinion et des médias. Ils ont déjà publié ensemble "Sept chantiers capitaux pour construire une alternative à gauche".
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G.R.
(redaction@lyonenfrance.com)