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Pour un premier ouvrage, c'est un coup de maître ! Le livre "L'Art français de la guerre" d'Alexis Jenni, professeur de biologie au lycée Saint-Marc de Lyon, vient d'obtenir le Prix Goncourt.
L'auteur, considéré comme presque "anonyme" avant la parution de ce premier roman, est né à Lyon en 1963. Il a passé son enfance à Belley (Ain). Le quotidien "Le Progrès de Lyon" informe même que "son grand père travaillait dans le journal avant son sabordage en 1942".
Ce prix devrait rapidement rendre Alexis Jenni très célèbre et ses 632 pages entreront dans l'histoire de la littérature.
La présentation de l'éditeur
"J'allais mal; tout va mal; j'attendais la fin. Quand j'ai rencontré Victorien Salagnon, il ne pouvait être pire, il l'avait faite la guerre de vingt ans qui nous obsède, qui n'arrive pas à finir, il avait parcouru le monde avec sa bande armée, il devait avoir du sang jusqu'aux coudes. Mais il m'a appris à peindre. Il devait être le seul peintre de toute l'armée coloniale, mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails. Il m'apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire. Il dit, et je pus montrer, et je vis le fleuve de sang qui traverse ma ville si paisible, je vis l'art français de la guerre qui ne change pas, et je vis l'émeute qui vient toujours pour les mêmes raisons, des raisons françaises qui ne changent pas. Victorien Salagnon me rendit le temps tout entier, à travers la guerre qui hante notre langue".
Ce prix devrait rapidement rendre Alexis Jenni très célèbre et ses 632 pages entreront dans l'histoire de la littérature.
La présentation de l'éditeur
"J'allais mal; tout va mal; j'attendais la fin. Quand j'ai rencontré Victorien Salagnon, il ne pouvait être pire, il l'avait faite la guerre de vingt ans qui nous obsède, qui n'arrive pas à finir, il avait parcouru le monde avec sa bande armée, il devait avoir du sang jusqu'aux coudes. Mais il m'a appris à peindre. Il devait être le seul peintre de toute l'armée coloniale, mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails. Il m'apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire. Il dit, et je pus montrer, et je vis le fleuve de sang qui traverse ma ville si paisible, je vis l'art français de la guerre qui ne change pas, et je vis l'émeute qui vient toujours pour les mêmes raisons, des raisons françaises qui ne changent pas. Victorien Salagnon me rendit le temps tout entier, à travers la guerre qui hante notre langue".
G.R.
(redaction@LYonenFrance.com)
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